La levée de Fonds ou
l’ouverture du capital

L’ouverture du capital peut prendre plusieurs formes (apport en nature ou en numéraire) mais dans la majorité des cas, il s’agit d’un apport « en cash ». La levée de fonds, par l’arrivée de nouveaux actionnaires, procure des ressources financières nouvelles à l’entreprise.

Ces ressources présentent l’avantage de la stabilité. En effet, contrairement à la dette, le capital ne se rembourse pas (sauf dans le cas très particulier d’une réduction de capital) et la rémunération n’est pas obligatoire, puisqu’elle repose sur une décision des actionnaires.

Le point d’attention est le coût, supérieur à celui de la dette, pour deux raisons principales :

  • Les actionnaires ont une exigence de rendement élevée, fonction du risque de l’activité
  • Actuellement les taux d’intérêt, y compris à long terme, sont particulièrement bas et les frais financiers sont déductibles fiscalement, ce qui n’est pas le cas des dividendes.

 

Quand la levée de fonds est-elle nécessaire ?

Plusieurs cas peuvent se présenter :

  • La société présente une insuffisance de fonds propres en raison de pertes passées ; Il convient alors de restructurer le bilan et, si les actionnaires ne peuvent pas effectuer les apports nécessaires, de faire appel à un fonds de retournement, spécialisé dans ce type d’opérations.
  • Dans le cadre de sa croissance organique, si la société prévoit des investissements significatifs mais dont le rendement reste aléatoire. L’exemple le plus connu est celui de la start-up qui va lancer une innovation technologique, un nouveau concept (early-stage). C’est également vrai pour une société qui s’implante sur un nouveau marché qu’il s’agisse d’une diversification géographique ou sectorielle (amorcage).

Ne pas oublier que, parallèlement aux investissements corporels ou incorporels, il faut financer l’activité. Or la croissance du chiffre d’affaires est généralement consommatrice de trésorerie, on parle d’augmentation du besoin en fonds de roulement.

  • Dans le cadre d’une stratégie de croissance externe, si les montants à mobiliser sont très élevés, et les possibilités d’endettement insuffisantes (capital developement).

En tout état de cause, le chef d’entreprise doit toujours prendre en compte deux éléments qui limitent le recours à l’endettement donc militent en faveur d’une augmentation de capital

  • Les prêteurs respectent des normes prudentielles, par exemple, le principe selon lequel les dettes ne doivent pas excéder le montant des capitaux propres. L’idée sous-jacente est que l’actionnaire doit être le principal pourvoyeur de ressources financières, autrement dit celui qui doit assumer la plus grande part de risque.
  • Les revenus futurs de la start-up, ou de la société qui se lance dans un programme de diversification, sont par nature aléatoires à la fois dans leur montant et dans leur calendrier. Pour assurer la pérennité de son entreprise, le dirigeant doit alors choisir des financements qui ne présentent aucune contrainte de remboursement. C’est ainsi qu’une start-up ne pourra jamais bénéficier de prêts bancaires, la seule solution s’offrant à elle est la levée de fonds.

    Les enjeux d’une levée de Fonds et l’offre de FRANCESSION

    Une levée de fonds, à quoi ça sert ?

    La levée de fonds, par l’entrée de nouveaux actionnaires au capital, procure en ‘haut de bilan’ des ressources nouvelles à l’entreprise et un effet de levier pour obtenir en complément des prêts bancaires. Quelques situations où une levée de fonds est nécessaire (nous parlons ici de financement en ‘haut de bilan’, c’est-à-dire des ‘fonds propres’ de l’entreprise) :
     
    • Le développement de votre startup nécessite de nouvelles ressources pour financer vos prochains recrutements, investissements, projets à l’export et/ou faire face à votre BFR.
    • Suite au financement initial réussi de votre jeune entreprise, vous engagez une nouvelle phase de de développement : création de nouveaux produits ou services innovants, intégration d’un Bureau d’Etudes, recrutement de commerciaux, etc. et vous avez besoin de ressources.
    • Vous dirigez une belle PME, sur des marchés dynamiques et vous avez intégré le fait que votre projet de développement sera accéléré par une stratégie de ‘croissance externe’. Nous vous aidons pour acquérir une ‘cible’ adaptée et dans votre levée de fonds pour financer l’acquisition (capital développement).
    Mais la levée de fonds ne se limite pas à une simple mise en relation avec des Investisseurs, elle se présente surtout comme :
    • Une sollicitation soigneusement documentée et solidement argumentée adressée à des investisseurs sélectionnés de manière très opportune.
    • Avec un suivi pertinent pour séduire et convaincre les financeurs dans un processus toujours long et souvent fastidieux, où l’accompagnement professionnel d’un expert du financement est très utile.

    Pourquoi recourir aux Conseils Experts de FRANCESSION ?
    Plusieurs raisons les rendent incontournables :

    En premier lieu il est primordial de quantifier le montant de la levée de fonds nécessaire en respectant deux objectifs :

    • Respecter les principes d’équilibre financier et analyser les ratios de capacité d’endettement et de remboursement,
    • Maximiser la rentabilité des actionnaires.

    La gestion financière d’une entreprise se résume en effet à un arbitrage optimal entre risque et rentabilité.

    • Des fonds propres inutiles dégradent la performance financière,
    • Un endettement excessif fait peser un risque d’insolvabilité.

    Puis il est indispensable d’effectuer une évaluation de l’entreprise dans l’intérêt du client

    L’arrivée de nouveaux actionnaires dilue la participation des propriétaires historiques qui entraîne une diminution du pourcentage du bénéfice distribué à leur profit et un partage du pouvoir, y compris dans l’hypothèse d’une prise de participation minoritaire.

    Le problème de la gouvernance future peut se poser, c’est pourquoi, Il est essentiel de veiller à ce que les actionnaires initiaux gardent le contrôle de leur société. Le cas échéant il convient d’anticiper un deuxième voire un troisième tour de table. Quel pourcentage d’actions détiendront ils alors ?
    Il convient ensuite de sélectionner le(s) nouvel (nouveaux) associé(s) en fonction du besoin :

    • Business angel ?
    • Société de capital risque ?
    • Société de capital- développement ?
    • Fonds régional, national ou international ?
    • Fonds de retournement ?
    • Partenaire industriel ?

    Les cabinets affiliés à FRANCESSION disposent d’un réseau d’investisseurs avec lesquels ils ont déjà travaillé. Ils savent leurs secteurs de prédilection. Ils connaissent ceux qui privilégient les participations minoritaires ou majoritaires, les montants minimum et maximum de leurs investissements, leurs critères de choix.

    Parallèlement à cette réflexion, la rédaction d’un memorandum (business plan ou plan d’affaires) est incontournable,

    Il faut établir des éléments prévisionnels, présenter la société sous son meilleur jour en mettant en avant ses atouts et les perspectives qu’elle offre.

    Un « memo » doit respecter certaines règles. Les investisseurs ont leurs exigences quant aux informations dont ils souhaitent disposer. Les experts de FRANCESSION sont rompus à cet exercice.

    Enfin, il est essentiel de se faire accompagner et conseiller lors des négociations

    Que celles-ci portent sur les aspects financiers, les problèmes de gouvernance, le pacte d’actionnaires…
    Jusqu’à la signature !

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